mardi 8 février 2011

Conclusion

Nous venons donc de voir que les œuvres de Jules Verne se mettent au service de la science. On peut en extraire des enseignements scientifiques basés sur des théories et des techniques connues et approuvées. Nous sommes en présence d’un phénomène intéressant puisque deux domaines antagonistes se juxtaposent et on pourrait voir dans ces courts extraits un exemple d’application scientifique dans la vie quotidienne.
Cependant, nous devons nuancer notre propos en faisant remarquer que certains passages des extraits posent problèmes puisque l’action qui est décrite ne correspond plus aux réalités actuelles, notamment la longue description de l'invention de Samuel Fergusson dans le II qui, bien qu'elle soit réalisable, peut s'avérer très dangereuse. Lors de nos recherches, nous nous sommes trouvées devant un texte, venant de l’œuvre Autour de la lune décrivant un voyage vers la lune effectué à bord d’une capsule en aluminium. Aujourd’hui, nous savons qu’il est impossible d’envoyer une fusée fabriquée seulement avec de l’aluminium car elle risquerait de se détruire avant son arrivée.
De plus, Jules Verne, n’état pas un savant utilise parfois un vocabulaire inapproprié, par exemple, dans le premier texte étudié, extrait de vingt mille lieus sous les mers il affirme que la colonne d’eau représente la « pression d’une atmosphère » il aurait été plus correct de parler de pression atmosphérique.

Nous avons vu que Jules Verne parvenait par le seul moyen de sa plume à placer dans ses écrits des enseignements scientifiques souvent correspondant à la réalité. On pourrait se demander si aujourd’hui, avec tout les progrès réalisés dans le domaine des sciences et de l’image, les œuvres de sciences fiction, qu’elles soient littéraires ou cinématographique concordent avec les faits réels.


D'après une étude  réalisée par la NASA en 2011, Blade Runner de Ridley Scott sorti en 1982 avec à l'affiche Harrison Ford ou encore Bienvenue à Gattaca d'Andrew Niccol sorti en 1997 avec Uma Thurman, Jude Law et Ethan Hawke sont les deux films le plus scientifiquement justes. A l'inverse, Armageddon de  Michael Bay avec Bruce Willis sorti en 1998 et 2012 de  Roland Emmerich avec John Cusack sorti en 2009 sont loin d'être conformes à la réalité.


Le blog américain io9, traitant de toutes les formes de la science a publié un tableau qui analyse la rationalité des films de science fictions tels que 2001 : L’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick ou encore Solaris de Andrei Tarkovski. Le site a montré les erreurs courantes commises dans les œuvres de science-fiction (bruit dans l’espace, communication aisée entre les différentes espèces d’extraterrestre, explosions impossibles..) et leur présence dans les différents titres sélectionnés.










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire